L’Ourse
On a tous aimé cette peluche douce,
On craque aussi devant l’adorable frimousse .
De ses oursons. Et seul un danger courrouce
L’impressionnante et imposante Dame Ourse. .
Plantes, insectes, champignons, miel ou poissons,
Elle puise autour d’elle ses menus de saisons.
Dès que l’hiver souffle elle entre en hibernation,
Ralentissant son cœur et sa respiration.
Mais garde néanmoins intacte son attention
Dans sa tanière, offre un refuge doux et sûr
Aux petits qui devront vivre leurs aventures.
Elle chérit, protège ses créatures,
A peine plus gros qu’un pamplemousse bien mûr.
Dès qu’il leur est permis de quitter leur cocon,
Les jeunes oursons, curieux et très polissons,
Explorent, jouent. Parfois ces inconscients fripons
Ne peuvent échapper à quelques corrections
Très tôt ils découvrent les limites, l’horizon…
Pour vivre en accord avec l’homme vagabond
Des affections
Depuis si longtemps, vos cœurs patientaient, plombés.
Vous rêviez au jour où, à vous, j’irais, d’emblée.
Tout était prêt au sein de votre foyer. Troublés,
Dès les premiers temps, épris, vous m’avez comblé.
Mes pitreries vous auraient-elles donc lassé ?
Mes besoins quotidiens vous ont-ils dépassés ?
Ces joies et ces heures d’allégresse passées,
N’ont suffit à me retenir dans vos mains embarrassées.
Chassé. Comme on dit chez vous. Là, on m’a laissé,
Caché. Espérant peut-être qu’un être sensé,
Offensé, emplirait de mon amour, sa vie, froissée,
Et pourrais, à jamais, ma peine, effacer.
Tu m’as mené au creux de tes bras, serrés,
Tu m’as porté auprès de toi, si près, désemparée.
De tes caresses de soie, tu m’as rassuré,
Et de ma dévotion sans fin, soit assurée.
SI vous le souhaitez, je rajouterai les textes si vous ne parvenez pas à les lire correctement...
Pour toute information, demandez-moi, je vous répondrai avec plaisir...
Et merci de votre intérêt qui me touche!
Des affections L’Ourse